La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 24 janvier 2017

Donner et prendre, un échange

Une relation, un lien.

On peut visualiser le lien telle une artère à double sens où,
comme sur une route, circuleraient des choses,
vers le Nord sur un côté, et dans le sens inverse de l’autre côté,
dans une file le « donner », et dans l’autre file le « recevoir ».
Flux dans un sens, reflux dans l’autre,
c’est ce mouvement des deux courants inverses qui produit l’échange.
Cet échange nourrit et/ou utilise notre énergie, et parfois (souvent), la gaspille.

Échange de flux, en soi-même,
un équilibre à maintenir
comme entre les globules rouges et blancs dans le sang,
comme entre les temps d’activités et de repos,
comme entre donner et recevoir.


Échange de flux avec l’extérieur, avec les autres,
des équilibres à maintenir.


Remarque : les autistes, on ne sait pas pourquoi,
n’établissent pas cette relation, ce lien avec l’extérieur,
l’échange de flux, l’interaction entre soi et le monde
(pas comme nous en tout cas).


Dans nos façons d'entretenir des relations,
lorsqu'on constate que ça bouchonne en soi sur la file « donner »
alors que dans la file « recevoir » il n’y a pas ou peu de circulation,
l’échange ne se fait pas ou partiellement, mal, avec des interférences.
Mauvaise répartition des énergies. Déséquilibre.

Lorsque l’on ressent un sentiment satisfaisant sur le plan de l’échange,
c’est que le donner/recevoir agit, il n’y a pas lieu de s’en préoccuper,
les équilibres de chacun se maintiennent. Cela se fait tout seul.
Le relationnel est sain.

C’est lorsque l’on se sent frustré des échanges avec autrui,
sentimentaux ou sociaux et financiers,
qu’il s’agit de repérer où le flux ralentit, sur quelle file,
et qui, ce qui, provoque, sciemment ou non, des déséquilibres,
ou sinon, qu’est-ce qui retient ou empêche le flux et reflux.

L’important est de veiller à un équilibre global, en soi et en le monde,
en rééquilibrant à mesure, afin d’économiser notre énergie (santé).




Tout est affaire d’équilibre,
en soi-même, comme entre soi et les autres,
comme entre soi et l’environnement naturel.


Remarque : le troc était un mode commercial, de vivre ensemble,
me paraissant plus dans la dynamique de l’échange
que le système monétaire qui semble avoir brouillé le b.a.-ba relationnel
en imposant une dynamique de « prendre » (pour une minorité)
et de « donner » (par la majorité) à ceux qui prennent.


Au coeur du relationnel, un échange de flux, d’énergie.

Tout se nourrit de tout sur Terre.
Tout donne à tout et tout reçoit de tout.

La vie est interaction, relations.

Tout est relié.

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