Traditions et progrès

La Société, le système social se retrouve perpétuellement
déchiré, en conflit, en guerre,
entre traditions et progrès,
entre les Églises et les États cautionnant une certaine science.

Incapacité à dépasser ces opposés primaires.

Les traditionalistes et conservateurs incitent à la répétition disciplinée,
en maintenant les prérogatives de certains, des pouvoirs en place.

Les progressistes aussi incitent à répéter,
non pas à l’identique,
mais avec promesses de mieux, plus,
avec davantage de confort et sécurité.

Les traditions empêchent d’avancer,
craignant la nouveauté et la créativité.

Nos progrès, inconséquents, détruisent le fond,
l’essence de toute chose,
en faisant croire en une croissance dans la forme,
les apparences et les discours.

Les traditions se raccrochent au passé.

Les progrès projettent nos angoisses dans le futur.

Ne peut-on, serait-il envisageable de considérer l’entre-deux,
c’est-à-dire les deux à la fois, traditions et progrès,

en veillant à rester au point de jonction ?

La voie du milieu,
en tout et pour tout,
la voie longeant traditions et progrès.

Des traditions, à réévaluer constamment,
pour maintenir l’essentiel ;
et des progrès à considérer
pour apporter du renouveau,
mais uniquement si les conséquences, à long terme,
ont été pensées par divers professionnels,
et non pas seulement par ceux qui ont argent et pouvoirs.

Selon moi, les progrès ne sont valables,
ne peuvent être considérés comme tels qu’à la condition qu’ils apportent,
dans les faits, un mieux vivre ensemble, tous,
planète compris.

Des "progrès" polluants et toxiques
ne peuvent pas être considérés comme progrès.

N’y a-t-il que traditions ou progrès comme voie d’avenir ?

Rappelons-nous que tout cela ne sont qu’idées, concepts, croyances,
volonté de puissance sur autrui, et contrôle des masses.

Du passé, il faut en tirer leçons.

L’avenir se dessine à chaque instant,
à chaque choix et décision
(en plus de l’imprévisible provenant de la Terre et du Ciel).

C’est le présent qui importe,
avec la conscience de ce qui a été,
et la capacité de prévoir les conséquences de nos pensées et actes.

Cessons, un temps, avec ces traditions et progrès,
et portons notre attention sur un « vivre mieux ensemble »,
sans ravager l’environnement naturel,
ensemble, avec plantes et autres animaux…

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Autre niveau d’appréhension de ces opposés,
en une autre dimension,
en nous-mêmes :
les traditions nous relient aux habitudes du corps,
ainsi qu’aux sentiments et valeurs de vertus,
de morales, de respect…

Les progrès nous relient à l’activité mentale,
étant fruits de l’intellect.

En nous-mêmes,
tensions et conflits incessants entre tête et corps,
comme entre traditions et progrès dans nos sociétés…

Réunir les opposés et trouver leurs complémentarités,
ou dépasser les opposés, les transcender…

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