La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 23 mars 2017

Du positif, on veut...

Chercher la lumière en pleine lumière.

Vouloir du positif. Je veux être positif. Tu veux devenir positif.
Il rêve d’imposer son positivisme. Elle espère plus de positif.
Nous sommes tous pour le positivisme,
♫ ♪ on veut du positif  ♫ ♪ on veut… ♫ ♪

Vouloir du positif est action mentale construisant une idée
à propos de ce qui serait bien, beau et bon,
de ce que devrait être une attitude optimiste. Etc.

On ne décide pas du positif,
on le distingue du négatif.


Comment reconnaître le positif sans vouloir considérer le négatif ?
Ne sais-tu pas que l’une des voies les plus courtes qui mènent à la sainteté,
c’est la vie débauchée ? (H. Hesse)
C’est en plongeant dans « ce qui est », à la fois négatif et positif,
que, peu à peu, émerge ce qui est bon pour soi ;
et le positif s’impose de lui-même,
sans le vouloir ni le chercher ni l’idéaliser ni l’espérer.

Croyez-vous que, pendant que l’on s’efforce de rester optimiste,
certains cessent de s’activer, de tirer la couverture à eux ?

Et le filet de se resserrer,
et la masse de résister,
non pas au "maillage-moulage", non,
mais à s’éveiller, à s’écouter et à écouter les signaux d’alerte,
à réagir, à penser par soi-même et à agir…

L’alarme sonne,
mais le banc, tant repu et grisé de vitesse et d'alcool,
point n’entend ni ne réagit,
persuadés qu’ils sont,
que, non, cela ne peut être.
Ce serait décidément trop négatif !

Une personne dénuée de mauvaises intentions croit que les autres sont comme elle.
Comment une personne n’ayant pas d’idée ni sentiment pervers
peut-elle seulement penser que diables et démons existent ?

On nous a fait croire que Dieu est barbu, sur son nuage, et que diable est mythe ;
mais des diables et démons, y en a plein autour de nous, sous les masques.
Ils aiment tant cette manie des masques,
qu’ils préfèrent agir de jour, en plein soleil, que de nuit,
contrairement à ce que l’on nous faisait croire.
Eux s’occupent de nous et de leur devenir,
pendant que nous « bayons aux corneilles ».
Ô, quelles sont jolies, sur nos écrans.

À votre santé. Tchin !

Ça commence à chauffer ?

C’est rien, achetez donc un climatiseur "intelligent".

Ne pas vouloir considérer, pleinement, ce qu’il se passe,
ce qui se déroule au niveau des affaires humaines, sociales,
ne pas vouloir réfléchir aux conséquences de nos entreprises,
cela est déni, et non pas du positivisme ni de l’optimisme, mais du déni.
Déni de l’effroyable réalité (humaine), de « l’horreur au cœur de la farce ».
C’est pourquoi, notre pensée préfère, question de survie psychique,
se créer des espaces virtuels positifs où l’on se rassure en se grattant le nombril,
devant de jolies images d’animaux, de paysages, d’elfes et anges,
de plage déserte qu’une eau transparente et pure vient léchouiller.

À méditer :
Plus il y a Dieu, plus il y a diable. (F. Herbert)
Le mouvement du balancier se produit entre tout ce qui comporte un contraire, un opposé.
Ainsi, par exemple : plus on veut du positif, plus, inconsciemment, on attire le négatif.

La voie du milieu.

Plus on espère la paix, plus on génère de motifs à conflits.

La voie du milieu.

L’Amour du sentiment provoque le contraire.

Voici l’énoncé entier, de G. I. Gurdjieff :
La Foi de la conscience est liberté.
La Foi du sentiment est faiblesse.
La Foi du corps est bêtise.
L’Amour de la conscience provoque le même en réponse.
L’Amour du sentiment provoque le contraire.
L’Amour du corps ne dépend que du type et de la polarité.


L’Espérance de la conscience est force.
L’Espérance du sentiment est servitude.
L’Espérance du corps est maladie.

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