La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 1 mars 2017

Mouvement et liens

Tmor le fort, non timoré, a relevé en com :
« (…) la lutte a quelque chose à voir avec la dépendance (…) »
Surprenante remarque !
Épatant, je trouve.

Plutôt que de lutter pour la liberté,
sans succès,
tout en acceptant une dépendance de plus en plus flagrante,
notamment avec les TV, Internet et smartphones,
sans évoquer la voiture, le pétrole, les centrales nucléaires, etc.,
prenons conscience de nos dépendances et devenons-en maître…

Que risqueraient d’être les conséquences d’une telle lutte ?

Prendre conscience de tout ce qui entrave et limite,
en commençant par la façon de se nourrir et de faire des achats…

Comprendre ses dépendances.
Comprendre son fonctionnement propre,
comprendre le fonctionnement de notre société.

Plutôt que de clamer la liberté à tous vents,
liberté d’expression, liberté de voter, liberté en veux-tu en voilà (moins, de moins en moins),
apprendre à gérer ses dépendances, à se défaire des inutiles, de celles qui détruisent, etc.

Lutter, pour se sentir de moins en moins dépendants de déchets, des futilités et du vain,
de nos fausses idées de sécurité et d’ordre qui n’attirent que la violence.

Avoir conscience que cette lutte engage à aller
dans le sens contraire du courant de la "pensée unique",
de la volonté "mondialisante" des aristos et nouveaux riches.

Ce n’est pas la liberté qu’il s’agit de rechercher,
mais à se défaire de nos liens superflus.

Merci à Tmore (and more)



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4 commentaires:

  1. coucou Eric, pour moi arrêter le blog était une façon aussi de me débarrasser d'une dépendance ; alors oui j'aimais écrire et prendre des photos mais j'étais addict aux commentaires, et ça ce n'était pas terrible du tout ! oui prôner la liberté et ne rien acter en ce sens est tout simplement ridicule ;) bisous !

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  2. Plaisir de te lire, Brume, euuh, Vio :))
    Addict aux coms ? On va ouvrir un AAC (Anonymes Addicts aux Coms) ;)
    Itou, c'est l'une de mes motivations, ces échanges sur les blogs (propre à "souffle de songe" car sur l'autre blog, pas addict car quasi pas de participation). Avoir conscience de sa dépendance, ne plus en avoir peur, apprendre à la gérer...

    Prôner la liberté sans acter, c'est ça, oui.

    Bises Vio

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  3. Il y a des dépendances plus douces que d'autres ! ;)
    Tiens, une expression m'a fait réagir, la liberté de voter ! Est-ce une liberté d'aller voter ? Oui, si l'on compare avec d'autres pays où il est dangereux d'aller voter ou bien où l'on ne peut pas réellement exprimer son choix. mais nous, en France ? Avons nous réellement notre mot à dire quand nous allons voter ? Pour moi non ! La plupart du temps on nous dit de voter contre et pas pour. On vote bien souvent par dépit et rien ne change ensuite, alors, la liberté de voter oui, celle de voter blanc, celle de ne choisir aucunes de ces personnes qui disent toutes vouloir sauver la France sans même savoir ce qu'ils vont faire !
    Oups, j'ai dévié de sujet ! ;)

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  4. Selon moi, ce serait une "vraie" liberté si nous pouvions voter
    pour qui l'on veut, le voisin, un sage, un paysan, etc.
    Je pense comme toi : depuis quelques années, la tendance est de voter contre quelqu'un.

    Oui, il y a de douces dépendances.
    ;)


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