La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

lundi 11 septembre 2017

Ishtar

Au féminin

Ciel et Terre.
Soleil et Lune.
Dieu et Déesse.



Il manque quelque chose,
partant du postulat que tout se crée selon la Loi des Trois Principes*.

En Mésopotamie, avant le temps de Babylone fut le temps des Sumériens,
dès environ -4'000. Ces derniers reconnaissaient trois divinités majeures :
Shamash (le Soleil) et Sîn (la Lune) ainsi que Ishtar (l’Etoile).




Isthtar fut la déesse de tous les dieux.
Une déesse à la fois de l’amour et à la fois de la guerre.

Extraits de la symbolique de Ishtar (photos et extraits copiés sur Wikipédia) : 

Ishtar (parfois Eshtar) est une déesse mésopotamienne d'origine sémitique,
vénérée chez les Akkadiens, Babyloniens et Assyriens,
et correspondant à la déesse sumérienne Inanna avec qui elle est confondue,
une même déesse se trouvant manifestement derrière ces deux noms.
Elle est considérée comme une divinité astrale associée à la planète Vénus,
une déesse de l'amour et de la guerre (...)
On reconnaît en général trois aspects principaux Inanna/Ishtar :
c'est la déesse de l'amour et de la sexualité, c'est une déesse guerrière,
et c'est une divinité astrale, la planète Vénus.
En tant que déesse majeure du panthéon mésopotamien,
elle joue également souvent le rôle de divinité souveraine, octroyant la royauté.
Un autre trait saillant de sa « personnalité », plus complexe à cerner,
est d'avoir la faculté d'associer les opposés et même de provoquer leur inversion,
de briser les interdits.
Plus largement, son rôle symbolique,
avec son affirmation en tant que principale déesse de la Mésopotamie
(et même la déesse par excellence, son nom ayant revêtu avec le temps le sens de « déesse »),
est d'être une femme, d'incarner l'image d'un féminin souvent libre de toute tutelle masculine,
donc l'inverse de la norme dans une société patriarcale
.




Trois divinités majeures.

Nous sommes, chacun de nous :
un mais trois,
deux-et-un,
trois-en-un.


Notez, Mesdames, que,
avant l’écriture cunéiforme et les débuts de notre civilisation,
le féminin était fort représenté en langage pétroglyphe.


Un autre exemple Sumérien
(j’ai remarqué que pour différencier le soleil de l’étoile,
ils gravaient des rayons ondulés pour le soleil
et uniquement droit pour l’étoile) :



Voici une figure sumérienne de Inanna (Ishtar) :



Et comme le Tarot (de Marseille) côtoie la vérité,
voici une image de l’arcane majeur XVII l’Etoile :


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Liens 

* Pour le féminin
* Trois cerveaux
* Ennéagramme, le symbole mystérieux


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2 commentaires:

  1. Voilà un mythe (les 7 portes d'Ishtar) qu'un jour peut-être j'oserai raconter. La mythologie sumérienne est si vaste.

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    1. J'aimerais bcp, d'autant que je ne le connais pas.
      Les 7 portes = déjà parlant...

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