La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 21 mars 2018

Soi, une goutte divine

Afin de se sentir connecté avec ce que nous nommons « Dieu »,
se reconnecter avec soi, avec les tréfonds de sa personne.

Chacun se juge mal, de façon trop subjective, partielle,
et se crée, ainsi, son propre enfer.

Quels qu’aient été son parcours, son histoire, ses actes,
le pardon émerge du fond de soi.
Cela est affaire personnelle.

On a fait ce qu’on a pu.
Ça devait se dérouler ainsi.

En retirer une leçon, comprendre.
Maintenant et dorénavant, agir au mieux,
en restant à l’écoute de la conscience*
.

Le développement de l’ego n’est qu’une étape, importante.

Une fois l’ego instruit, la personnalité épanouie,
il reste à développer ce qui reste niché dans l’essence de notre personne :
notre élan propre, nos aspirations profondes, notre fruit soit,
ce qui distingue chacun. Le sens juste de l’individualité.

Pour se relier avec le Soi en soi (ou Moi supérieur, objectif) :
croire, avoir foi en quelque chose de supérieur à « moi-je ».

Ce "quelque chose" se trouve en chacun, quelque part en l’intériorité.

Là, au fond de ce qui nous fait peur (ou honte),
un Soi constant et lumineux,
inaltérable, incorruptible, indestructible.

Le Soi peut être considéré comme "Dieu",
de même que chaque goutte d’eau est vie.

Un immense océan représente une vie.
Une minuscule goutte d’eau éjectée de l’océan, une vie également.

De la sorte, par là-même,
en chaque être humain se niche un potentiel pour devenir tel Jésus-Christ.

Mystère reliant l’infiniment grand à l’infiniment petit.

Telle est la magie de l’univers…



* À méditer,
et se rappeler régulièrement de méditer là-dessus :
La Foi du corps est bêtise.
La Foi du sentiment est faiblesse.
La Foi de la conscience est liberté.
 
L’Amour du corps ne dépend que du type et de la polarité.
L’Amour du sentiment provoque le contraire.
L’Amour de la conscience provoque le même en réponse.
 
L’Espérance du corps est maladie.
L’Espérance du sentiment est servitude.
L’Espérance de la conscience est force.
Paru dans « Récits de Belzébuth… » de G. I. Gurdjieff
(j’ai inversé l’ordre des énoncés).

_________________________

2 commentaires:

  1. Mince ! Tu m'as entendue parler avec ma collègue mercredi ? c'est exactement ce que je voulais lui faire comprendre. Qu'elle arrête de mal se juger et qu'elle se pardonne ! ;)
    Surtout que c'est une belle personne !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. :)) transmission de pensées ;)

      "surtout que c'est une belle personne" (voilà ce que nous sommes, chacun,
      lorsque nous sommes en phase avec soi-même)
      Ciao Vi

      Supprimer